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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 02:44

Rédigé par vos élus A.S.H. et Indépendants

 

            Jean-Marie LE GALL commence par réclamer une forte assiduité aux conseils puis les élus étudiants, et les nouveaux élus enseignants, se présentent. Sont présents les directeurs de masters en histoire (LE GALL souhaite avoir leur opinion sur les évolutions de la nomenclature des masters), les élus enseignants, ceux du personnel, et les élus Vos élus étudiants (U.N.E.F. et A.S.H. et Indépendants). 

 

Nomenclature des masters

 

            LE GALL : il faut qu’il n’y ait qu’une seule mention « Histoire » dans la Communauté d’Universités et Établissements (C.U.E.)or il existe un master mention « Histoire » sans plus de précision à l’E.H.E.S.S. et une mention « Histoire » avec une douzaine de parcoursdifférents pour Paris 1.

Il y a donc eu une rencontre informelle entre Philippe BOUTRY(président de Paris 1) et Pierre-Cyrille HAUTCŒUR(président de l’E.H.E.S.S.) et ils sont parvenus à cette proposition : laisser la mention « Histoire » à l’E.H.E.S.S. et, pour Paris 1, prendre toutes les autres déclinaisons prévues dans la nomenclature.

Pourquoi ? Parce que si on revendique tous les deux la mention « Histoire », il va falloir fusionner les parcours et la formation entre nos deux structures, donc l’idée est de faire en sorte de maintenir ce qui existe (en partageant entre mention « Histoire » pour l’E.H.E.S.S. et le reste des déclinaisons pour nous) tout en ayant pas à fusionner.

Problème : pour Paris 1, la mention « Histoire »disparaîtrait derrière des intitulés qui peuvent être confondus avec d’autres cursus. De plus, les doyens disent qu’il est impossible qu’on abandonne la mention « Histoire », d’autant plus que quand on dit qu’on est historien on sait ce que c’est, tandis qu’avec les autres intitulés on perd de l’identification sur le marché du travail. Autre problème : impossible pour nous d’offrir des formations mention « Histoire » en Licence, d’avoir énormément d’étudiants, puis, au niveau Master, de faire passer la mention « Histoire » à une autre structure (l'E.H.E.S.S.) qui n'a pas d'étudiant en Licence. Ou pour le dire autrement, c'est un peu paradoxal pour Paris 1 d'offrir la mention « Histoire » en licence mais pas en master.

Faut-il faire une motion pour défendre notre mention ? Problème là aussi : « le ministère danse », il est indécis, et dans la brochure transmise le 16 janvier, la liste des nomenclatures a encore changée. Dans un document provisoire on a « Histoire », « Études Européennes et Internationales » et « Histoire, Civilisation, Patrimoine ».

Doit-on s’engager sur une nomenclature qui va encore changer ? Soit on différence nos mentions et chacun fait ce qu’il veut, soit on revendique la même mention et on intègre l’E.H.E.S.S. au processus, en leur apportant un public d’étudiants qu’ils n’ont pas encore.

 

Première intervention : pourquoi Paris 1 devrait renoncer à l’Histoire et pas l’E.H.E.S.S. ?

Intervention2 : n’est-ce pas qu’un problème formel ? Peut-on changer seulement le nom de la mention pour résoudre le problème ?

Intervention 3 : y a-t-il eu un troc ? LE GALL ne sait pas. Il pense que ça n’allait pas plus loin que l’idée de travailler ensemble. Les autres U.F.R. n’ont pas du tout les mêmes problèmes. Entre M1 et M2 on pèse 600 masters (c’est beaucoup).

Intervention 4 : une directrice de master se voit mal faire le cadeau du master Histoire à l’E.H.E.S.S. pour qu’en plus ils nous prennent des étudiants.

Intervention 5 : Dès lors qu’on n’a plus l’affichage « historien » on perdra toute raison d’être (pour l’étude de l’ « histoire des mondes étrangers »on disparaîtrait, par exemple, face à l’Inalco.). Il vaudrait mieux garder le terme général « Histoire » pour préserver notre identité, quitte à laisser les autres déclinaisons à l’E.H.E.S.S.

Anne-Françoise GARÇON, intervention6 : Une U.F.R. peut avoir plusieurs mentions. Aussi nos spécialités disparaissent, les parcours doivent être construits à un niveau supérieur et intégrer d’autres gens que nous, donc il faut être tactique pour préserver nos cursus. Le processus [de redéfinition des masters] va durer deux ans, jusqu’en 2016, on ne décidera pas du résultat final de la question aujourd’hui. Mme GARÇON ajoute que si nous sommes écartés de la mention « Patrimoine », Paris 1 perdra 750 000 euros de financement.

Intervention 8 : il faut être présent sur l’histoire mais aussi sur le patrimoine, le but de l’opération [du ministère] est d’opérer des fusions, donc si on campe sur nos positions pour garder la mention « Histoire » on va nous dire de fusionner avec la mention de l’E.H.E.S.S.

 

            LE GALL : il retient le fait qu’on est pour revendiquer la mention « Histoire » et laisser les deux autres mentions [« E.E.I. » et « H.C.P. »] à l’E.H.E.S.S. Il se demande quelles sont les mentions pour lesquelles on veut poser une option.

À la suite d’une question de François MALAUSSÉNA (élu A.S.H. et Indépendants), LE GALL affirme que l’accord de principe entre les deux présidents n’était pas du tout un troc. Il ajoute que leur objectifétait de ne pas fusionner, de distinguer, donc si on dit qu’on reste dans la logique de la distinction on intervertit l’échange. Le ministère veutlimiter la prolifération de diplômes (surtout quand ils attirent peu d’étudiants) et ne se demande pas si une formation est mauvaise avant de la supprimer, mais si les effectifs sont là. Or, à Paris 1, nous sommes beaucoup plus nombreux, on a donc plus de chances d’être entendus, d’autant plus que l’E.H.E.S.S. ne pourra pas assurer seule les masters qu’elle réclame si elle venait à les obtenir. LE GALL demande au conseil s’il est unanime pour revendiquer la mention histoire.

 

Question de l’UNEF sur le financement : LE GALL répond par « Sutor, ne supra crepidam » (« Cordonnier, pas plus haut que la chaussure ») et ajoute qu’on ne peut statuer que sur le problème en question, que le financement se décide à un autre niveau.

En tout cas, on n’abandonne pas la mention « Histoire » et on attend de voir comment les autres membres de la C.U.E. se positionnent par rapport à notre décision. De toute façon « on est massifs », on est juste beaucoup plus puissants que les autres membres de la C.U.E.

 

Autre intervention : la nomenclature actuelle est peu lisible et on ne sait pas ce que va faire l’E.H.E.S.S., il est donc raisonnable d’affirmer l’idée qu’on garde la mention « Histoire ». Par contre, sur l’ « Histoire des sciences et des techniques », une spécialité qui risque d’être reconfigurée totalement, Anne-Françoise GARÇON souhaite rester dans le cadre de l’Histoire et plus précisément dans la mention « H.C.P. ».LE GALL se demande,s’il y a une mention « Histoire des sciences et des techniques » et un parcours du même intitulé ou presque, si les deux pourrontcoexister.

 

Un élu UNEF met en avant le fait que la mention « Histoire » sert pour la vie professionnelle des étudiants et est donc importante.

Aussi discussion sur les contenus des formations.LE GALL explique qu’on nous demande d’avancer vers un master 1 indifférencié, mais que le ministère n’insiste pas tellement, il ne veut donc pas trop anticiper sur ce que veut le ministère mais plutôt attendre qu’il ait une idée claire et une date nette pour un projet précis. On n’a pas eu de délai précis pour l’instant.

 

Laurence BADEL : une U.F.R. peut avoir plusieurs mentions, il faut qu’on établisse la liste des mentions sur lesquelles nous prenons position, pour la demande de la mention « Histoire » mais aussi sur la mention « E.E.I. ». LE GALL signale que si nous candidatons sur plusieurs mentions, on risque d’apparaître divisés et d’être séparés. Donc faut-il défendre la mention« Histoire » seulement ou plusieurs mentions ? Le conseil accepte de défendre plusieurs mentions à l’unanimité. Lesquelles ? « Histoire », « E.E.I. » et « H.C.P. ».

Néanmoins, si on revendique trop de mentions on risque le bras de fer avec pas mal d’autres établissements.

 

Motion finale :

  • Le conseil d’U.F.R., élargi aux directeurs de masters, se prononce à l’unanimité pour le maintien à Paris 1 de la mention « Histoire », dans le cadre de la C.U.E.

 

Adopté à l’unanimité.

 

  • L’U.F.R. d’Histoire, en raison de la nature de ses formations, envisage également de s’inscrire, pour la partie professionnelle, dans les mentions E.E.I. et H.C.P.

 

Adopté à l’unanimité.

                                                                           

Publication des postes

 

            LE GALL : le conseil scientifique, le 03 / 12, a discuté de la liste des postes proposée par le conseil et les commissions de spécialistes, sans que les directeurs d’U.F.R. aient été invités. Problème : la tradition de l’U.F.R. d’Histoire n’est pas de discuter des postes avec les directeurs de recherche. LE GALL veut que le conseil se prononce là-dessus : soit ça fait jurisprudence et les profils de poste se discutent avec les directeurs de labo (donc plus de P.A.S.T. ni de M.A.S.T.) et LE GALL met sa démission en jeu, soit on continue de discuter des profilages de poste par sous-section avec les collègues de la sous-section.

  • Le conseil de l’U.F.R. d’Histoire, en réponse à la motion du conseil scientifique du 03 / 12 / 2013, réaffirme son attachement à la procédure coutumière de profilage de classement des postes, dans le cadre des sous-sections placées sous l’autorité des doyens. Avant vote et discussion par le conseil de l’U.F.R.

 

Adopté à l’unanimité.

 

Les conventions

            La convention Paris 1 – P.S.F., après la révision décidée de la partie consacrée aux « zones à risques » est adoptée à l’unanimité.

 

            LE GALL, à propos de la convention C.P.G.E. : il pense que ce serait discrétionnaire et injuste de diplômer des khâgneux dans le sens où les khâgnes ne peuvent pas donner 180 crédits U.C.T.S. nécessaires pour une L3. Le ministère a proposé la solution de la diplomation, que les étudiants en deuxième khâgne puissent obtenir un diplôme de L3, ce qui doit donc supposer un examen et une formation. On était parti il y a un an sur l’idée que nous allions profiter des crédits de l’Idex pour créer une double-licence Histoire-Philosophie, or un tel dispositif s’est révélé compliqué, les professeurs et chefs d’établissement de prépas n’en voulaient pas et, après enquête, peu d’étudiants de prépas voulaient suivre ce cursus. Donc LE GALL a réuni les professeurs de prépa pour régler la question.

Ils sont donc arrivés à un autre dispositif, une simple diplomation en histoire qui fonctionnerait en fonction des exigences de la fac et des possibilités des étudiants en prépa. Selon LE GALL, ces derniersdoivent mettre les pieds à la fac, on n’irait pas faire de cours en lycée, on ne s’adresserait pas non plus uniquement aux lycées les plus renommés de Paris (Henri IV et Louis le Grand). Dans ce système, un étudiant de première année de khâgne (spécialisé en histoire), s’il a envie de cuber, peut venir 4 fois par an à raison de 3 h par séance pour suivre un cours qui lui présenterait les grands enjeux de la discipline pour l’amener à choisir un sujet sur lequel s’engager. 12 h encore lors de la deuxième khâgne, donc en tout 24 h de cours assurées par Paris 1 en plus évidemment des autres cours de la prépa. Au terme de ces 24 h et des heures de prépa, un examen se tiendrait en septembre l’année qui suit sa sortie de khâgne. Sur les 60 E.C.T.S. qu’on lui attribue, 20 reposeraient sur la note à l’examen et le reste (40) sur les résultats transmis par l’établissement d’origine de l’étudiant. LE GALL a aussi demandé que les notes de tronc commun soient transmises avec la moyenne du groupe de l’étudiant. Les chefs d’établissement sont d’accord (les étudiants suivent des cours et passent leurs examens chez nous, le calendrier est compatible avec les obligations d’un khâgneux). Pour les étudiants qui se réveillent en deuxième année, ils rattraperaient les 24 h en une année. LE GALL n’a par ailleurs pas renoncé à la double licence Histoire-Philosophie, pilotée par les antiquisants, les médiévistes et peut-être les modernistes. Dans les autres doubles-licences la contemporaine est privilégiée, on peut donc proposer aux antiquisants et aux médiévistes d’avoir plus de poids dans celle-ci, d’autant plus que pour parler de la philosophie antique et médiévale, l’étudiant moyen a moins de bases sur les périodes concernées que sur la période contemporaine, il faut donc leur fournir un enseignement. Ce système avantage aussi les étudiants en khâgne dans le sens où il leur permet de disposer de 180 crédits E.C.T.S. reconnus à l’étranger et d’avoir un diplôme s’ils s’arrêtent avant la fin de leur master.

 

Intervention de Natina KARAMOKO (élue A.S.H. et Indépendants) : est-ce que les étudiants de prépa ont été consultés ? LE GALL dit que oui, et qu’il a corrigé le tir avec les profs et les étudiants.

Intervention d’un élu U.N.E.F. : est-ce que les étudiants de L3 et de L2 peuvent en profiter ? L’Idex ne devrait-il pas mettre de l’argent ailleurs ? LE GALL est d’accord mais répond que si on a cet argent c’est pour créer une formation nouvelle, donc autant le faire. Il n’a rien non plus contre le fait que ces conférences soient ouvertes aux étudiants de L3, mais sans leur fairepasser d’examen. Sur la question de la double-session : LE GALL a laissé tomber la deuxième session parce qu’on ne fait pas entrer d’étudiants en master en A.J.A.C.

Intervention deXavier TOOLO(élu A.S.H. et Indépendants) : il soulève le point de la différence de méthode entre prépas et facs (surtout dans le commentaire).LE GALL et d’autres disent que ça n’est pas essentiel et pas le débat aujourd’hui, de toute façon tout en ajoutant que les étudiants issus des prépas sont d’ores et déjà admis en master avec cette différence, donc ça ne changerait rien.

 

            Point essentiel : la communication. LE GALL a tout expliqué aux chefs d’établissement la semaine dernière, ils vont faire voter la convention dans leurs conseils pédagogiques, donc ils sont au courant, mais le problème majeur de Paris 1 est la communication. Il faut clarifier les choses au niveau du site de l’U.F.R. et mettre en avant le fait que cette structure offre une diplomation.

Aussi, impérativement dire quand on le présente au C.E.V.U. que cette nouvelle formule est conditionnelle au financement de l’Idex.

            Adopté à l’unanimité (moins les voix de l’U.N.E.F., ses élus s’abstiennent).

 

Le bureau du conseil

 

            Il faut prévoir l’élection du bureau pour la fois prochaine, mais combien de membres ? Qui ? Quelles fonctions ? Bureau = directeur de l’U.F.R. + 4 enseignants (1 par section – Ancienne, Médiévale, Moderne, Contemporaine – et 2 par statut – Maître de conférences, chargé de T.D.), 4 étudiants (selon la représentation),  2 (?) représentants du personnel.

 

Dictionnaires électroniques

          

  • Le conseil d’U.F.R. statue que seuls les dictionnaires bilingues sous forme papier sont autorisés à l’exclusion de tout autre support.

 

  • Le conseil d’U.F.R. souhaite le rétablissement de la mention « Étudiant non-francophone » sur les copies de partiel. 

 

Motion de l’U.N.E.F.

         

           En gros ils veulent plus d’argent, dénoncent les déséquilibres entre nombre de T.D. et effectifs étudiants, dénoncent la suppression de T.D., leschevauchements.

 

Adoptée par 7 voix pour (élus U.N.E.F.), le reste du conseil s’abstient. 

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